C’est la troisième fois que des Casques bleus sont pris en otage par des opposants syriens sur le plateau du Golan, dont ils sont chargés de surveiller le désengagement.
Un groupe de 43 Casques bleus originaires de Fidji sont détenus depuis quelques heures par un “groupe armé” combattant l’armée syrienne, a annoncé l’ONU ce jeudi. Il s’agit de membre de la FNUOD, la Force de l’ONU chargée d’observer le désengagement sur le plateau du Golan, que se partagent Syrie et Israël depuis la fin de leur guerre de 1973.
Ils ont été capturés à la suite de violents combats entre l’armée syrienne et des groupes armés, ont fait savoir les Nations unies par la voie de leur porte-parole Stéphane Dujarric. En plus de cet enlèvement, 81 autres soldats de l’ONU, tous Philippins, sont “empêchés de quitter leurs positions” près de deux autres localités du Golan, a expliqué le porte-parole, qui précise que “l’ONU fait tous les efforts nécessaires pour obtenir la libération des Casques bleus détenus et restaurer la liberté de mouvement des membres de la Force dans toute sa zone d’opération“.
Un incident déjà survenu par le passé
C’est la troisième fois que des membres de l’UNDOF sont pris en otage par des opposants syriens armés dans cette région. Les fois précédentes, en mars et mai 2013, les Casques bleus avaient été relâchés sains et saufs au bout de quelques jours.
L’identité du groupe armé n’a pas été précisée. La FNUOD compte quelque 1.200 hommes originaires d’Inde, de Fidji, des Philippines, d’Irlande, des Pays-Bas et du Nepal. Ces soldats patrouillent depuis 1974 dans la zone qui sépare Israël de la Syrie.